Vous avez réfléchi, le catalogue papier est la meilleure solution pour communiquer et faire connaître vos produits ? Maintenant, il va falloir savoir quoi mettre comme information, comment la hiérarchiser, la mettre en page, l’imprimer…
Vous ne savez peut-être pas par où commencer, ni les bonnes pratiques à utiliser. Je vous éclaire là-dessus.
Un contenu lisible et structuré
Un catalogue, une brochure, va forcément comporter plusieurs pages, surement plusieurs parties et sous parties… Il faut qu’il reste pratique pour le lecteur, n’oubliez pas de faire un sommaire ! Le document sera visible également en ligne ? Proposez un sommaire cliquable, ultra pratique pour vos lecteurs.
Qui dit sommaire, dit pagination.
Il y a deux écoles à ce niveau :
– Ceux qui commencent la pagination à partir de la couverture
– Ceux qui mettent la page 1 au niveau de la première page intérieure et donc ne compte ni la couverture ni la 2e de couverture (son verso). En tant que professionnelle de l’édition, je suis de cette école (petit exception lorsque ce sont des documents qui ne dépassent pas 12 ou 16 pages, c’est moins gênant).
Attention à la peur du vide (et je ne parle pas ici de vertige).
Presque tout le monde à peur du vide. On le voit d’ailleurs dans nos habitations que l’on a du mal à épurer, on garde, on n’ose pas jeter (coucou les homeorganiser)… Pourtant, dans l’édition, le blanc est votre meilleur partenaire. Pour donner envie de lire, et que ce soit esthétique, il faut des pages aérées.
Un autre point important : la typographie.
Il faut penser à hiérarchiser les informations. C’est-à-dire, définir une taille et une graisse, en fonction de l’importance des titres et des sous-titres.
Et enfin la structure !
Pour cela, vous pouvez jouer sur les éléments graphiques (des blocs, des encarts, des exergues…). Pour faire ressortir l’information, pensez à illustrer certains propos avec des pictogrammes par exemple, ou bien mettre un chiffre clé en plus gros.
Très souvent on lit en diagonale, et pour cela il faut que les informations les plus importantes soient vues d’un premier coup d’œil.
Garder une cohérence avec votre identité visuelle
L’identité visuelle est l’ensemble de tous les éléments graphiques (typographies, palette de couleurs, formes…) qui identifient votre marque. Elle est composée de votre logo, mais également de tout ce qui permettra à votre cible de vous remarquer, de vous reconnaître.
Il faut utiliser votre identité sur tous les supports, pour tous vos contenus. Ainsi, veiller à utiliser les bonnes typographies, les bonnes couleurs, les formes graphiques que le graphiste professionnel vous aura sûrement fourni.
Cela est important pour que l’on reconnaisse votre entreprise immédiatement et que l’ensemble de vos documents soient harmonieux et cohérents entre eux.
Ne pas zapper les mentions légales
Pour faire les choses dans les règles, et garder une image pro jusqu’au bout, pensez aux crédits à la fin du document (l’auteur, le graphiste, le(s) photographe(s), l’imprimeur, l’année d’édition…).
Si vous affichez des prix dans votre catalogue, bien mentionner les prix HT et TTC ainsi que toutes les informations commerciales nécessaires à la bonne compréhension des prestations ou produits vendus, et leur modalité de vente (minimum de commande, vente liée, etc).
Choisir un papier et une impression adaptée
Le choix du papier n’est pas anodin. Selon ce que vous allez imprimer (aplat de couleur, photographies, textes…), le graphiste ou votre imprimeur, ne vous conseillera pas le même type de papier. Si vous souhaitez contribuer à l’écologie, vous pourrez partir sur un papier recyclé. Vous pouvez d’ailleurs écrire “Imprimé sur papier recyclé” ou “Imprimé sur du papier PEFC” (vous avez fait l’effort, autant le mentionner).
Le type de papier et le choix de l’impression marche de concert avec votre graphisme et votre mise en page. Un papier brillant n’aura pas le même effet qu’un papier mat ou texturé.
Au-delà du papier, il existe des procédés d’impression, tels que, le pelliculage, la dorure, le gaufrage… Rapprochez-vous de votre imprimeur pour définir avec lui vos envies et votre budget, car tout ça à un prix !
Nous n’avons pas encore parlé du format, mais ça aurait peut-être dû être le premier paragraphe de cet article. En effet, avant de vous lancer dans la mise en page, c’est la première chose à penser. À qui va être adressé ce document, comment je vais le distribuer ? Doit-il être pratique à garder ? Il existe des documents en format A6 (carte postale), des dépliants (10×21 cm) ou des catalogues et brochures format A4.
La couverture de votre document aura peut-être plus de grammage que les pages intérieures, pour avoir plus de tenue et un effet magazine/catalogue. Au contraire, pour une brochure de peu de pages, elles auront surement toutes le même grammage.
Concernant le grammage, vous pourrez vous rapprocher de votre imprimeur si vous avez un doute sur quelle épaisseur choisir. Pour vous donnez un point de repère, un papier d’imprimante classique est généralement en 80 ou 90g, ce qui laisse légèrement de la transparence.
Par rapport à l’impression, suivant la quantité et les effets choisis, vous vous dirigerez plus vers de l’offset ou du numérique.
Vous avez un doute ? Je vous conseille de choisir un imprimeur local. Il saura vous conseiller, vous pourrez le rencontrer et il pourra vous montrer des exemples. Lorsque vous enverrez votre fichier en impression, il pourra vérifier que tout est ok (le nombre de pages doit être un multiple de 4, il faut penser aux fonds perdus et traits de coupes…).
Pour avoir le bon format d’impression, ne pas oublier des détails techniques indispensables et bénéficier de l’expertise et des conseils d’un pro :
Conclusion
Vous avez toutes les clés pour réussir votre publication. Un doute, n’hésitez pas à vous rapprocher d’un professionnel. Une impression loupée, c’est de l’argent et de la pollution.
Pensez à la planète : définissez avec précision combien de catalogues seront nécessaires pour éviter le gaspillage. Une version en ligne est également possible.